La traite des êtres humains

La traite des êtres humains est une infraction et une violation des droits humains qui repose à titre principal sur l’exploitation d’une ou de plusieurs personnes, en vue d’en tirer profit. L’infraction de TEH peut être organisée par une seule personne, une famille, un réseau local, national ou transnational.

Selon les Nations Unies et l’OSCE, il s’agit de l’une des formes les plus rémunératrices dans le monde, générant un profit de près de 150 milliards de dollars par an pour les réseaux criminels organisés.

La TEH peut revêtir des formes d’exploitation différentes : travail forcé, mendicité forcée, servitude domestique, esclavage, pratique analogue, exploitation sexuelle, prélèvement d’organes, contrainte à commettre des délits (exemple : voler ou vendre de la drogue). Une personne peut être victime de plusieurs formes d’exploitation de manière concomitante ou successive.

La traite des êtres humains a été définie pour la première fois par le Protocole additionnel à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, dit protocole de Palerme en 2000. Ce texte marque une étape importante dans la lutte contre la traite, puisqu’il dote, pour la première fois, la communauté internationale d’une définition juridique commune.

En France, l’infraction de traite est définie à l’article 225-4-1 du code pénal.