Interview de Laurence, bénévole sur le cours de FLE à Hors la rue depuis plusieurs semaines

Depuis le 8 juillet, Laurence est bénévole à Hors la rue. Dans cet entretien, elle nous raconte ses missions et ce qu’elle tire de cette expérience.

Habituellement, avant de commencer à animer les ateliers de français, les bénévoles procèdent à une semaine d’observation afin de mieux se faire connaître des mineurs étrangers en danger que nous accompagnons et mieux comprendre l’organisation de l’association. Laurence, arrivée dans une période où nous manquions de bénévoles et se sentant à l’aise rapidement a commencé les ateliers dès sa première semaine, elle raconte son expérience.

Hors la rue : Comment avez-vous découvert l’association ?

Laurence : J’ai découvert l’association grâce à internet, je cherchais à donner des cours de français à un public étranger.


Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir bénévole ?

Laurence : De part mon expérience, je sais que lorsqu’on arrive dans un pays étranger sans parler la langue, qu’on est très vite exclu de toute vie sociale et incompris.ce, ce qui engendre beaucoup de frustrations et parfois de la déprime. J’ai eu la chance d’avoir été aidée par une association en Tunisie. Je voulais donc moi aussi aider.


Quel est le rôle des bénévoles à Hors la rue ?

Laurence : Les bénévoles animent chaque matin (les bénévoles choisissent les matins en fonction de leur temps libre) les ateliers de français avec l’aide d’une coordinatrice, mais peuvent aussi participer à la vie associative : repas collectif, activités…


De quoi faut-il disposer lorsqu’on souhaite devenir bénévole à Hors la rue ?

Laurence : Pour moi, les qualités et les compétences qui me semblent adéquates sont : savoir expliquer d’une façon claire et avec des mots simples, être patient et humble. Mais ce qui est le plus important selon moi, c’est de donner envie aux jeunes de l’association de progresser, d’apprendre et de devenir indépendant.


Que préférez-vous ?

Laurence : Le partage bien-sûr car moi aussi j’apprends autant qu’eux, avec eux et sur moi-même. J’aime voir leur sourire quand ils comprennent et j’aime les voir s’investir.


Qu’est-ce qui est le plus difficile ?

Laurence : Personnellement, je me suis sentie tout à fait à l’aise dans l’association. Comme les enfants, je suis dans une ambiance bienveillante.


Qu’est-ce que cette expérience de bénévolat vous apporte ?

Laurence : Cette expérience est enrichissante. Je découvre une autre façon d’appréhender la formation -ayant été formatrice dans un domaine différent en Tunisie-. C’est une expérience humaine.

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